Rencontre [PV Squall]

Katara courrait dans les rues de Kumo, elle tourna à un carrefour essoufflée, le Raikage avait encore déserté son Palais pour "prendre l'air". En soi, il n'y avait aucun mal, il avait le droit, mais qu'il le fasse en plein Conseil réuni juste à cause d'une petite, comment dire, altercation avec un vieux chnoque de Conseiller. Elle commençait à en avoir marre des sauts d'humeur de son patron et de sa nature associable,elle n'était son assistante que depuis hier, et déjà, il fallait qu'elle se fasse remarquer en l'énervant, car à coup sûr il n'était pas en Etat de parler avec qui que ce soit. Elle l'aperçut alors assis sur un banc, en train de méditer, elle s'approcha doucement.

-Raikage-sama ? appela-t-elle penchée sur lui, mine inquiète.

Messages : 8 Date d'inscription : 14/04/2008

Le Raikage resta pensif un moment

-......

Quand il releva la tête, katare recula un peu par crainte.
Le raikage se mit a regardé fixement Katara dans les yeux pendant un moment, et, katara éprouvant certains sentiments pour le Raikage, se mit à rougir brusquement.

- Peux tu t'asseoir à mes côtés s'il te plait?demanda-t-il à son assissante.

Katara détourna le regard et mit sa main devant sa propre bouche, encore rouge. Elle hésitait franchement à le faire, d'un côté, elle en mourrait d'envie parce que bon, c'était Squall quoi. Elle déglutit un peu et murmura doucement "Raikage-sama...je ne pense pas que..et puis si les gens nous..."
Elle s'interrompit elle-même en remarquant que la rue était quasi-déserte à cause d'une fête religieuse au temple. Elle lui fit un petit sourire et finit par céder en s'asseyant à côté de lui

"Vous devriez revenir au Conseil..ils vous attendent, déclara-t-elle d'une toute petite voix.

Elle était un peu trop proche de lui, le banc étant petit et étroit lui laissant le loisir de respirer l'odeur du jeune homme.

Messages : 8 Date d'inscription : 14/04/2008

-....eh bien le conseil attendra le temps qu'il faut, je veux rester seul avec toi un moment.répondit-il.

Il tourna la tête vers Katara, qui n'osa pas le regarder, elle avait ses mains collées à ses jambes et ses joues encore toutes rouges.

-Hey détends-toi un peu

il prit une des mains de Katara , il se rendit compte que sa main était toute froide
.
-Tu as froid?

Elle acquiesa de la tête

Elle tressaillit quand il prit sa main dans la sienne. Ce contact était si chaud, au mot "chaud" elle rougit encore plus et voulut habilement retirer sa main, mais il avait une forte poigne qu'elle n'y serait pas arrivé sans paraître déplacée. Elle hocha la tête quand il lui demander si elle avait froid.

*Pourquoi t'as dit oui idiote*

Elle essayait d'éviter son regard mais finit par plonger dedans, c'était comme une sorte de trou noir, toute notion de temps ou d'espace avait disparu, il ne restait plus que ses yeux à lui.

"J'aurais du mettre une veste," sourit-elle bêtement.

Messages : 8 Date d'inscription : 14/04/2008

Le Raikage enleva sa veste et la posa sur les épaules de Katara et pris cette-fois les deux mains de katara et regarda ses yeux hésitants .

-....tu sais...csa va sûrement te paraître étrange venant de ma part mais...j'aime quelqu'un...dit-il.

-Et cette personne...compte beaucoup à mes yeux...

Katara essaye de faire le tri dans ses pensées, elle n'y croyait pas. Le Raikage en train de se confier à elle. Non, elle ne devait pas se laisser attendrir, son père avait tué sa famille, elle ne pouvait pas là maintenant, flancher et oublier tout ce pour quoi elle avait fait ça. Ce poste d'assistante elle l'avait eu dans deux optique : se rapprocher de Squall et se rapprocher de sa vengeance. C'était vrai, qu'elle fut à l'Académie ninja avec lui, ils s'étaient parfois entraînés ensemble quand les professeurs formaient des groupes et elle l'avait toujours trouvé attirant. Il avait ce côté solitaire, un peu comme elle. Et aujourd'hui, il avait qu'il aimait quelqu'un. Elle ne se posa pas plus de question, ca ne devait pas être elle. Il était convoité et la pression que lui foutais le Conseil était uniquement pour qu'il épouse une de ses bourgeoises civile dont la mère avait eu les faveurs de son père. Elle frissonna malgré la veste du jeune homme sur ses épaules et lui lança un regard peu sûre d'elle.

"Ah eh bien..je..je suis contente de savoir que...qu'une personne compte pour vous. ous qui êtes si seul d'habitude..."

Messages : 8 Date d'inscription : 14/04/2008

Je dois t'avouer que la personne que j'aime est souvent très proche de moi, elle m'aide beaucoup dans certains moment difficile...

Il se rapprocha légèrement de Katara, tenant toujours ses deux mains froides

Cette personne est d'ailleurs encore près de moi en ce moment....oui la personne que j'aime et que j'aimerais toute ma vie....c'est toi Katara.

Katara écarquilla grands ses yeux, elle sentit son souffle devenir court et son coeur devenir athlète à force de battre la chamade. Elle avait mal entendu, elle sentit les doigts de Squall se refermer autour de ses mains de manière appuyée. Son organe vital loupa un battement, il était si près d'elle qu'elle pouvait caresser de ses cils les traits fins de son visage. Elle se pencha davantage, animée par un désir qu'elle ne contrôlait pas vraiment.

"Je ne devrais pas..même si ce que j'éprouve pour vous est..."

Elle eut à peine le temps de finir que leur lèvres se tamponnaient déjà délicatement, le baiser timide ne tarda pas à être approfondi.

Messages : 8 Date d'inscription : 14/04/2008

-...ne dis plus rien...laisse toi aller....

Squall continua d'embrasser avec passion la fille qu'il a toujours aimé en secret.
Il sentit les mains de Katara ,encore froides il y a peu, devenir douces et chaudes . Il ne tardit pas à se coller délicatement contre elle...autour d'eux l'air s'était vite réchauffer...le parc était vide.

leur lèvres se séparèrent difficilement...

-...je t'aime...

Squall sortit une petite boîte de sa poche...

-Je sais que c'est encore tôt...mais acceptes-tu ceci ?

la boîte renferma une magnifique bague incrustée de petit diamant

-je l'avais faite rien que pour toi, elle est unique et précieuse comme toi, Katara.

La jeune femme avait l'impression de toucher timidement aux conotours d'un rêve, sans vraiment oser y pénétrer. Elle n'arrivait pas à se défaire du goût si singulier des lèvres de son compagnon, elle préférait ne pas penser et continuer de privilégier le contact fusionnel qu'elle avait avec le jeune homme. Quand ils se détachèrent, lentement, plus par obligation que véritable nécessité, elle sentit un grand vide s'emparer d'elle et le désir d'être de nouveau contre lui la tirailla. Elle aimait cet homme, et apparemment, alors qu'elle avait cru le contraire durant de années, il en était de même pour lui. Cette réciprocité la soulageait d'un côté mais elle appréhendait la suite, non pas qu'elle fut gênée par les futurs regards qu'on leur porteraient, car après tout elle était une jiinchuriki par l'envie indéniable de rendre le jeune homme heureux.

"Vous...tu...en as mis du temps, mais..."

Elle se coupa elle-même en remarquant qu'il fouillait dans sa poche à la recherche d'un objet. Quand l'écrin se découvrit à ses yeux, ele crut défaillir, et ce n'était rien, la vision de la bague lui fit perdre toute contenance. Elle l'observa un instant muette d'admiration et peut-être folle de joie et quelque chose s'illumina dans son esprit. Voilà ce qui expliquait le comportement de Squall ces derniers temps, toujours nerveux, un peu distant et pensif. Elle n'osait pas s'imaginer qu'au fond, elle était à l'origine du trouble qu'il ressentait.

"Je...elle est magnifique."

Elle releva son regard sur le jeune homme pour lui faire comprendre qu'elle ne la méritait sans doute pas, la porter ternirait l'éclat du métal précieux. Il l'avait fait pour elle, c'était inconcevable qu'un jour un homme tel que lui fasse preuve d'autant d'amour. Cependant, devant le regard insistant du ninja, elle tendit un peu plus sa main gauche pour qu'il puisse lui glisser la bague au doigt, ce simplement geste la fit de nouveau tressaillir. Elle posa son front contre celui du jeune brun avant d'entrelacer sa main à la sienne.

"Je veux croire qu'auprès de toi, je brillerai autant qu'elle," sourit-elle

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