[Lieu] La place centrale

Messages : 16 Date d'inscription : 15/04/2008

C’est calme…

Il naviguait dans les rues du village qu’un long silence, qui, avec attention, murmurait un vent de ne pas intervenir. Une absence total de sons, comme ce qui sortait de la bouche de la jeune femme qui déambulait. Une jeune femme qui se faufilait entre les habitations, entre les quartiers administratifs, comme une ombre bienveillante qui cherchait à voir si tout allait bien. Une flûte traversière à la main… Cette personne avançait, sans dire un mot, jetant juste un regard doux sur l’entourage. Cette jeune femme devait avoir dans la vingtaine d’années passées. Une personne à la longue chevelure noire, qui ondulait légèrement. Elle possédait deux yeux très étranges et inquiétants, d’un rouge aussi vif que celui du Sharingan. Azane Chin’Moku, elle était pourtant connue ici. Tous incliné la tête devant elle, ça lui était frustrant, elle avait bien déjà dit d’arrêter ces manières pourtant, mais on ne refaisait pas la hiérarchie, surtout à Ame. Elle aimait ce sentir proche des gens, mais son rang dans la pyramide de l’état creusait un écart qu’elle avait du mal à restreindre, et puis, Ame était si divisé. Elle s’assurait qu’il n’y ai aucune étincelle dans le village, c’était l’une de ses principales occupations, car, elle savait que le passé de ceux village renfermait bien des plaies, que les ninja, comme les civils aimeraient vaincre… Sauf qu’ils ne le pouvaient pas, à cause d’une frontière créée de force. Trop de souffrance s’accumulait… Heureusement pour le village, la nouvelle dirigeante n’était pas du genre sadique ou même violente, elle était au contraire très douce, mais savait être ferme et avait du caractère, bien que n’ayant le loisir de parler. Peut-être réussirait-elle a panser les plaies des meurtris de la pluie.
Azane avait voyagé, elle avait une culture assez variée sur la politique, les techniques, ou même son savoir personnel, elle était quelqu’un de très intéressant et qui pouvait apprendre beaucoup de chose. Elle n’était pas vieille, mes ses origines du village d’Oto, en plus faisait d’elle quelqu’un de très proche des arts, tel qu’ils soient, mais avec une attirance vitale, car il comble son manquement à la parole, pour la musique. La silhouette féminine, pleine de douceur, avait poursuivit sa marche durant tout ce temps, et se retrouvait sur la place centrale. Elle se mit en hauteur, perchée sur un banc, et, fermant les yeux, commença à jouer un air, doux et calme, comme pour apaiser les mœurs, le temps d’une danse, de ce village…Le silence s’était transformé en douce mélopée, qui sifflait à tout ceux qui voulaient l’entendre.

Ce n’état que l’espace d’un instant de sérénité…

Messages : 9 Date d'inscription : 14/04/2008

Un jeune shinobi fraîchement promu Juunin revenait du domicile de ses parents où il fut promptement félicité pour sa promotion. En réalité, il n'était pas satisfait, il était un homme, bien. Un vrai, viril, qui savait se battre et qui avait la capacité même d'ôter la vie un autre homme. Certes, et ses parents en étaient fiers. Eux qui avaient connu la guerre, qui avaient observé de leurs yeux usés ses ravages. Ses propres géniteurs qui furent obligés de flirter avec la Mort, étaient fiers que leur fils fasse partie de sa Légion. Il lui manquait maintenant la réussite sociale, celle en qui il plaçait le plus d'espérance. Son physique, typique de la région d'Ame était envoûteur pour chaque regard féminin qu'il croisait. Des cheveux d'argent semblable à ceux d'un ange, de grands yeux couleurs pluie, clair et transparent à son âme. Des traits fins presque androgyne qui accentuaient chez lui une part de mystère attractive. Et pourtant, il n'avait pas tout pour plaire, car son seul désir était simplement d'atteindre une entité appelée bonheur. c'était une notion abstraite qu'il n'arrivait pas à définir lui-même.

Et pourtant, quand il entendit cette chanson, il se dit, que si ce n'était pas là la présence du bonheur, c'était son chant. Il y avait du monde dans les rues, comme d'habitude et les nuages menaçaient de déverser un torrent de larmes et cependant, il crut voir un rayon de soleil. Non loin de la place centrale, il se surprit même à accélrer le pas, de peur que cette musique s'éteigne dans cette atmosphère de foule vulgaire. Il sut qu'il avait touché à sno but quand il recontra une groupe un peu plus dense qui semblaient captiver par l'origine de la mélodie. Il se fraya un chemin avec un peu de brutalité pour atteindre à son tour la source de ses notes enchanteresses. Il déchanta rapidement et son premier réflexe fut de mettre un genou à terre et de baisser le regard. Car s'était tenu devant lui, l'Amekage, son supérieur hiérarchique et les shinobi d'Ame, ayant connu la guerre étaient entraîné comme des militaires, la discipline était un capital culturel incorporé dans la moindre parcelle de leur corps mais de leur âme.

Cette figure qu'il avait reconnu car souvent accroché dans le bâtiment du Kage ou les Salles de l'Académie Ninja. Un portrait qu'il avait maintes ois trouvé rassurant et sécurisant, mais dont il n'avait jamais admiré les traits dans une réalité proche. Alors maintenant il faisait la rencontre du chef de ce Village, une femme.

Juste une femme.

La musique prit fin et les passants qui s'étaient arrêté le temps d'un voyage sonore se dispersèrent, heureux d'avoir trouvé dans leur Amekage, un réconfort solennelle. Le juunin n'avait toujours pas bougé, genou contre terre, regard baissé, attendant un ordre de son Amekage et que dans un dernier acte de bonté, le Ciel daigne lui laisser le privilège d'avoir un regard d'elle.